Livry-Gargan engagée contre le gaspillage alimentaire Éducation

À Livry-Gargan, le bilan de ces quatre dernières années est en effet très encourageant puisque 29,7 tonnes de biodéchets ont été évitées, soit une réduction de 37 % du gaspillage alimentaire. Concrètement, cela représente une diminution moyenne de 23 g par jour et par enfant, passant de 153 g à 130 g de nourriture jetée. Tous les biodéchets produits sont, de plus, collectés par une société afin d’être valorisés.    

Cette baisse du gaspillage résulte de nombreuses initiatives portées par la Ville, les professionnels de la restauration, les équipes d’encadrement, les enfants et les parents. 

• Des menus plus simples, équilibrés et adaptés aux goûts des enfants ont été mis en place grâce notamment aux retours exprimés par les élèves via des fiches d’appréciation. Et si les enfants mangent mieux, ils jettent moins.
• Deux menus sont conçus chaque mois par le Conseil Municipal des Enfants (CME) afin de les associer à l’élaboration des repas servis tandis que les assiettes « petite ou grande faim » permettent d’ajuster les portions en fonction de l’appétit.
• Le challenge « antigaspi » récompense chaque année l’école ayant collectée le moins de bio déchets et permet de sensibiliser les enfants de façon ludique et interactive.   

Libre-service et repas redistribués

Dès le mois de septembre, une expérimentation dans le restaurant scolaire Bellevue puis celui de la nouvelle école Tourville est menée. Des plateaux compartimentés permettent aux élèves d’élémentaire de se servir en libre-service les entrées, les produits laitiers et les desserts. Chaque enfant peut ainsi manger selon son appétit et ses envies, sous l’œil attentif des équipes d’animation. Enfin, pour cette nouvelle rentrée, la Ville ajoute également un volet solidaire à sa politique. Une convention établie entre la commune, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et la société en charge de la restauration scolaire permet de redistribuer les repas non consommés à des personnes âgées en situation de précarité. Cette démarche permet de répondre à la fois à l’objectif de réduction du gaspillage, véritable enjeu de développement durable et de justice sociale, tout en encourageant la solidarité locale.