Le camp qui s’est installé Allée de l’Est va bien. Les riverains et les Livryens en revanche, beaucoup moins. Et pour cause. Les nuisances occasionnées par ce camp sont multiples : amoncellements de déchets, véhicules gênants, sentiment d’insécurité, etc.
Si la ville de Livry-Gargan a pris toutes les dispositions nécessaires afin de récupérer son terrain et limiter les nuisances, elle n’en est pas moins dépendante des procédures légales, définitivement trop longues, laxistes et déconnectées de la réalité des Livryens !
Ce matin, le Maire de la commune, Pierre-Yves MARTIN s’est rendu sur place avec les services techniques afin qu’ils procèdent à la fermeture de l’allée de l’Est. La ville espère pouvoir diminuer le nombre de véhicules et les montagnes de déchets qui sont déchargés quotidiennement.
Sans compter qu’au sein de ce camp se trouvent des familles avec une dizaine d’enfants qui vivent dans des conditions d’hygiène plus que douteuses. A-t-on si peu de considération pour ces mineurs qu’on les laisse vivre dans un camp de fortune ?
La police municipale intervient quotidiennement pour assurer un minimum de tranquillité aux riverains et les services de la ville se démènent pour essayer de contenir le flot d’immondices qui débordent du camp. Mais la ville ne peut malheureusement pas faire davantage, prise en otage par la complaisance des pouvoirs publics à l’égard des squatteurs. Elle attend donc son audience au tribunal, qui aura lieu le 17 avril seulement. Et elle devra, encore, attendre la décision.
Et pendant ce temps ? La ville fait face avec le peu de moyens qu’on lui laisse.
Mais encore une fois, les collectivités sont laissées seules face à leurs difficultés. Encore une fois, la loi n’est pas de leur côté. Encore une fois, les habitants subissent et les maires sont en première ligne pour contenir une colère qu’ils partagent pourtant. Encore une fois, le sentiment d’injustice prend tout le monde à la gorge. Et aujourd’hui, qui s’en soucie ? Il serait de bon ton que l’État se rende compte des conséquences de ce type de squat à l’échelle d’une commune. Et qu’il prenne enfin les mesures nécessaires pour protéger ses habitants. La ville est mobilisée, mais elle ne peut malheureusement rien faire toute seule.
Mise à jour du 17 avril 2024
Le maire Pierre-Yves Martin s’exprime en vidéo à l’issue de l’audience qui s’est tenue aujourd’hui dans le cadre de la procédure que la Ville a intentée contre les squatteurs des parcelles situées allée de l’Est.
La presse en parle...
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- Le Parisien (27 mars 2024) - Livry-Gargan : le maire ferme l’allée de l’Est pour endiguer le développement d’un bidonville vers Vaujours
- Le Parisien (18 avril 2024) - Livry-Gargan - Vaujours : la décision sur l’évacuation du bidonville de l’allée de l’Est sera rendue le 17 mai