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Trônant fièrement sur l’ex RN3 depuis près de 266 ans, le cèdre du Liban est l’un des symboles de notre commune.

Le cèdre de Livry-Gargan, emblème incontournable de la Ville

Arbre de grande taille, il appartient à la famille des Pinacea (pin, sapin, épicéa). Il est originaire du Moyen-Orient, et en particulier du Liban, où il est sacré (il est cité 77 fois dans l’Ancien Testament). A l’heure actuelle, les peuplements les plus importants se situent en Turquie (source : http://edu.mnhn.fr).

Symbole de fertilité et d’abondance appelé « l’arbre du pouvoir », le cèdre est reconnu pour les vertus médicinales de ses jeunes pousses (bourgeons). Par ailleurs, son bois était exploité pour la construction de monuments sacrés et de bateaux en raison de sa résistance (Exemple : Le temple de Salamon à Jérusalem).

Après les Croisades, plusieurs tentatives d’acclimatation du cèdre du Liban en France ont eues lieu mais sont  restées sans succès. C’est en 1734 que le botaniste Bernard de Jussieu ramène deux pieds d’Angleterre dont un spécimen est encore visible au Jardin des Plantes à Paris, où il était conservateur. La légende raconte que durant son voyage, Bernard de Jussieu brisa les pots, il dut alors les transporter dans son chapeau.

L’introduction en France suscita un tel engouement que de nombreux propriétaires de grands domaines l’utilisèrent comme arbre d’ornement dans leurs parcs.

Un repère livryen

Vers 1750, le duc de Lorges plante un cèdre du Liban en bordure de son domaine du Grand Berceau (8,34 ha)  à Livry-Gargan.

Ce domaine, qui s’étendait de l’ex-RN3 à la rue Saint-Claude, est acquis en 1743 par le duc de Lorges. Il y fit d’importants travaux : constructions d’une chapelle et de bâtiments ouvrant sur une cour rectangulaire ouverte au sud-est. Le domaine passa de mains en mains. La dernière propriétaire avant la Révolution fut madame Marie-Marguerite Magon de la Lande, veuve du colonel du régiment de Rouergue, Jean-Baptiste Hérault de Séchelles, ami de Danton et exécuté pendant la Terreur. Il est vendu à la commune en 1932.

Le domaine a aujourd’hui disparu, mais le cèdre est toujours présent. Bordé par l’ex-RN3, la voie fut déviée afin de conserver la cère. Il mesure aujourd’hui 28 mètres de hauteur,  possède une envergure de 30 mètres et un tronc de 4,55 mètres de circonférence. Devenu un symbole et un repère pour les habitants de la ville, le Plan local d’urbanisme (PLU) en vigueur protège cet arbre remarquable au titre des Eléments de Paysage Identifiés.

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